Bonjour à tous ! Aujourd’hui pour une fois, je ne vais pas vous parler directement de jeu vidéo, mais d’une série. C’est un thème que je n’aborde d’habitude jamais sur mon blog, je préfère largement laisser cela à mes confrères qui en parlent bien mieux que moi. Mais aujourd’hui, la série dont je souhaite vous parler est la nouveauté Netflix « Final Fantasy XIV: Dad of Light ». C’est là que vous voyez le rapport indirect avec le jeu vidéo et que du coup, je reste un peu dans mes clous 😀
Une histoire vraie sous forme de drama japonais
Cette série Netflix prend la forme d’un drama japonais classique. On est donc en présence d’une série jouée par des acteurs nippon ni mauvais, qui montrent un quotidien tout à fait classique pour le Japon. Certains protagonistes sont parfois caricaturaux, et il arrive que les personnages aient des réactions exagérées, tout comme on en retrouve dans les mangas animés. Je pense qu’il faut être un peu familier du genre (ou au moins des mangas) pour ne pas être rebuté par ce format, car il peut déconcerter.
Pourtant, c’est un choix tout à fait cohérent pour cette série. Tout d’abord parce qu’il relate une histoire vraie, qui s’est déroulée au Japon. Mais en plus de cela, le monde du jeu vidéo et particulièrement Final Fantasy, qui est au centre de la série, prend racine au Japon. C’est donc particulièrement logique à mon sens.
Eternal bonding
L’histoire raconte comment Akio, un jeune homme vivant chez ses parents, tente de reconstruire une relation avec son père. En effet, ce dernier est très taciturne et renfermé, et ne montre que rarement ses émotions. En grandissant, le jeune homme a donc partagé de moins en moins de choses avec son père, pour finir par ne plus du tout avoir de conversation avec lui. Pourtant, le souvenir le plus cher de son enfance remonte à l’époque où tous deux jouaient à Final Fantasy III sur la Super Famicom. Pour une raison inconnue, le père démissionne du jour au lendemain sans fournir de raison. Akio décide alors d’offrir une PS4 à son père, accompagné du jeu Final Fantasy XIV. Son plan est de se lier d’amitié avec lui dans le MMO RPG, sous couvert de l’anonymat, afin de rétablir le lien qui les unissait autrefois.
L’histoire bien que touchante, ne parlera probablement que peu à un public occidental. En effet, elle tourne autour d’une problématique qui repose sur des mœurs purement nippones. Au fil des épisodes, on apprend qu’Akio a toujours eu peur d’exprimer ne serait-ce que le désir de passer un peu de temps avec son père. La retenue et la discrétion dont font souvent preuve les japonais est principalement la cause de ce blocage chez le jeune garçon. Cela est accentué par le caractère silencieux et renfermé du père, qui colle là encore à la figure paternelle traditionnelle.
Je me permets évidemment de faire des généralités un peu grossières, et je suis loin d’être une spécialiste auto proclamée de la culture japonaise. En plus de cela, il existe immanquablement des relations compliquées entre un père et son enfant partout dans le monde, quelle que soit la culture du pays. Cependant, j’ai tout de même eu du mal à éprouver une empathie totale avec la situation. Disons que je ne me reconnaissais pas vraiment dans ce type de comportements.
Le jeu vidéo comme thème principal
Il y a fort à parier que votre motivation première à regarder cette série soit le thème du jeu vidéo qui y est abordé. L’intrigue tourne autour du MMO RPG Final Fantasy XIV: A realm reborn. Une grande part du scénario se déroule dans le monde d’Eorzea, avec les avatars des joueurs en principaux protagonistes. Akio y incarne Maydy, une Miqo’te (peuple à l’allure féline), tandis que son père choisit d’arpenter le monde en tant que Hyur (un personnage d’apparence humaine classique). D’autres compagnons d’aventure de Maydy prendront part au projet « Dad of light », afin d’aider Akio à se rapprocher de son père.
Beaucoup de situations cocasses allègeront un peu l’atmosphère de la série. Pas à pas, le père devra apprendre les codes du jeu vidéo ainsi que les stratégies de combat. On découvre ainsi cet univers vidéoludique tantôt du point de vue novice et curieux du père, tantôt avec l’oeil habitué et expert de son fils. Globalement, le monde vidéoludique est montré de manière bienveillante, ce que j’ai fortement apprécié.
On peut voir par exemple Akio mener une vie tout à fait normale, où il entretient des relations professionnelles avec ses collègues. Bien qu’un peu timide, il participe à des soirées avec eux et échange régulièrement pour prendre des conseils au sujet de sa vie personnelle. Pour autant, Akio se confie également auprès de ses amis virtuels. Cela montre que l’ont peut trouver un équilibre sain entre réel et virtuel, passion et raison, loisir et travail.
La série en profite d’ailleurs pour véhiculer des valeurs positives du jeu vidéo : l’entraide, la persévérance, l’amitié… Autant de vertus qui se révèlent essentielles au quotidien pour les protagonistes.
Un scénario qui reste en surface
Malgré toutes les bonnes intentions de la série et son caractère touchant, j’ai trouvé qu’elle restait trop en surface sur la plupart des sujets qu’elle abordait. Le format très court (sept épisodes de 25 minutes environ + 1 épisode bonus) y est peut être pour quelque chose. C’est dommage car il y avait beaucoup de choses à creuser.
Quittes à rester dans le thème du jeu vidéo, il y a le délicat sujet de l’addiction, qui est à peine abordé dans l’un des épisodes. L’un des personnages est tellement déconnecté de la réalité qu’il se met à mimer les mouvements des pouces sur la manette en pleine conversation sans s’en apercevoir. Cependant, le personnage retourne à un état normal dans l’épisode d’après, suite à un dénouement un peu trop facile à mon goût. Plutôt qu’un sujet de réflexion, il ne s’agissait là que d’une simple embûche scénaristique visant à ajouter un peu de piment au déroulement des événements.
Il manquait également selon moi un véritable épilogue à la série. J’ai le sentiment que certaines graines plantées au fil des épisodes n’ont pas eu le temps de germer pour mener à des relations plus profondes entre les protagonistes. Les personnages secondaires sont tout simplement oubliés, et c’est à nous de faire un effort d’imagination pour deviner les réponses aux questions essentielles laissées en suspens.
Conclusion
La série Netflix Dad of Light est une bonne série, sympathique et touchante. Le format court en fait un interlude facile et agréable pour qui veut se changer les idées ou qui aime les jolies histoires vraies. Même si le scénario est parfois maladroit, elle aborde avec bienveillance un thème qui nous est cher : le jeu vidéo. Aucun contenu indigeste ne vient polluer le fil de l’histoire, et un novice pourra apprécier la série tout autant qu’un fan de la saga Final Fantasy. Quoique, où sont les chocobos ?!
[…] je reviens vous parler de série. Et comme la dernière fois où je vous avais fait ma critique de Final Fantasy XIV: Dad of Light, si j’aborde ce sujet sur le blog, c’est que l’univers du jeu vidéo est à […]
Pour moi c’est pas un jeux vidéo on n’a pas de choix ou de touche on peut rien faire juste regarde j’espère que resident evil et pas la même chose pour moi un jeux vidéo ou on n’a des choix a faire c’est ennuyeux désoler.
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