Les fins sont difficiles à raconter. Lorsqu’on s’immerge dans une oeuvre, elles constituent une apothéose vers laquelle on tend, que l’on cherche à atteindre à tout prix. Souvent, le rythme s’accélère, on s’y précipite. Joie, dénouement, satisfaction, apaisement. Puis on se rend compte qu’il faut abandonner l’univers que l’on s’était approprié, les personnages auxquels on s’était attaché. Tristesse, solitude, manque… Pour combler ce vide on repasse en boucle les temps forts, on analyse les derniers instants. On pense découvrir des explications, on fantasme sur la suite.
Ces fins là sont les meilleures. Elles ne sont pas l’apanage des livres ou des films, ni même des séries. On les croise parfois aussi dans le jeu vidéo. C’est parti pour un top 5 des meilleures fins de l’univers vidéoludique !
Attention, pour des raisons évidentes au vu de ce thème de TFGA, chaque point risque de contenir des spoilers. Attention donc si vous n’avez pas joué aux jeux que je vais aborder. Dans ce cas vous préfèrerez sans doute passer au point suivant sans lire le paragraphe.
3The Last of Us
Je ne sais pas comment parler de ce jeu sans m’égarer dans les superlatifs. Je vais peut-être me contenter de vous renvoyer sur le test de The Last of Us que j’avais fait à l’époque. Evidemment, ce qui avait participé à mon amour pour ce jeu est la fin de celui-ci. J’avais évité de m’étendre dessus dans mon test donc je vais me rattraper ici à la place.
La beauté de ce jeu repose sur la relation entre Joel et Ellie qui grandit au fur et à mesure de leur quête, pour finir en apothéose. Afin d’épargner la vie de sa protégée, Joel n’hésite pas une seule seconde à sacrifier le potentiel guérisseur d’Ellie. Il va même jusqu’à lui cacher ce choix pour qu’il ne pèse pas sur ses épaules, lui faisant croire qu’il s’agissait finalement d’une fausse piste.
J’ai été soufflée par cette fin qui concluait parfaitement un scénario que je voyais s’enrichir au fil des heures de jeu.
C’est la fin de ce top et comme d’habitude j’espère qu’il vous aura plu. Un bisou à ma lectrice discrète mais fidèle qui, je le sais, aime bien ce genre d’articles.
[…] Shayann […]
[…] Shayann […]
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