Les fins sont difficiles à raconter. Lorsqu’on s’immerge dans une oeuvre, elles constituent une apothéose vers laquelle on tend, que l’on cherche à atteindre à tout prix. Souvent, le rythme s’accélère, on s’y précipite. Joie, dénouement, satisfaction, apaisement. Puis on se rend compte qu’il faut abandonner l’univers que l’on s’était approprié, les personnages auxquels on s’était attaché. Tristesse, solitude, manque… Pour combler ce vide on repasse en boucle les temps forts, on analyse les derniers instants. On pense découvrir des explications, on fantasme sur la suite.
Ces fins là sont les meilleures. Elles ne sont pas l’apanage des livres ou des films, ni même des séries. On les croise parfois aussi dans le jeu vidéo. C’est parti pour un top 5 des meilleures fins de l’univers vidéoludique !
Attention, pour des raisons évidentes au vu de ce thème de TFGA, chaque point risque de contenir des spoilers. Attention donc si vous n’avez pas joué aux jeux que je vais aborder. Dans ce cas vous préfèrerez sans doute passer au point suivant sans lire le paragraphe.
1Le Roi Lion (Sega Megadrive)
J’ai joué aux jeux vidéo très tôt, mais il s’agissait alors d’une activité sociale que je partageais toujours avec quelqu’un. Mon père, ma sœur, mes cousins… On a toujours progressé ensemble pour arriver jusqu’à la fin. Encore aujourd’hui, je joue beaucoup avec mon homme et nous finissons la plupart de nos jeux à deux.
Il y a pourtant un jeu que je me rappelle avoir essayé toute seule du début à la fin. J’ai fait preuve d’une persévérance inégalée sur celui-ci, et il est l’un des rares que je peux compter dans mon panthéon personnel. Il s’agit du jeu tiré du dessin animé éponyme : Le Roi Lion. La fin n’est pas spécialement marquante puisqu’elle est de toute façon calquée sur le scénario du film, mais c’est plutôt la fierté et d’y être parvenue seule qui m’a marquée.
C’est la fin de ce top et comme d’habitude j’espère qu’il vous aura plu. Un bisou à ma lectrice discrète mais fidèle qui, je le sais, aime bien ce genre d’articles.
[…] Shayann […]
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